L’ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, Carmel Shama-Hacohen, s’est adressée à l’assemblée après le vote.

Voici son discours :

 

 

 

« Madame la présidente,

Vous venez d’adopter encore une autre résolution absurde contre l’Etat d’Israël, contre le peuple juif, contre la vérité historique, et qui est en contradiction totale et complète avec ses valeurs, que cette organisation désintégrée est censée défendre.

Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d'Israël auprès de l'UNESCO, le 26 octobre 2016. (Crédit : autorisation)

Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, le 26 octobre 2016. (Crédit : autorisation)

 

 

Tout cela, à un moment où les forces de l’islam radical détruisent l’Histoire et le patrimoine de nombreuses nations, démolissant mosquées et églises, n’épargnant pas même les sites archéologiques.

Tout cela, à un moment où l’Etat d’Israël est le seul pays de la région à respecter ces valeurs, à protéger ces endroits, tout en accordant la liberté de culte à toutes les religions de la même manière.

Si ce n’était pas si triste, nous trouverions cela comique, qu’une organisation internationale, fondée dans le but de documenter et préserver l’histoire et le patrimoine, soit forcée d’être utilisée comme un outil pour réécrire les annales de l’Histoire.

La bataille pour Jérusalem n’a pas commencé avec le dernier vote, et ne se terminera pas aujourd’hui. Israël est souverain à Jérusalem et doit continuer à y exercer sa souveraineté, alors que les Palestiniens et d’autres pays arabes continuent à jouer avec des résolutions absurdes et imaginaires, qui font honte à ceux qui les ont inscrites à l’ordre du jour, ainsi qu’à ceux qui ont levé la main en leur faveur.

L’avenir de Jérusalem sera déterminé par une unique vérité historique, que nous défendrons avec une détermination profonde, prêt à payer n’importe quel prix.

Le destin de cette résolution ne sera pas différent de celui de la résolution 3379 des Nations unies, adoptée en 1975, qui identifiait le sionisme au racisme.

Cette résolution absurde avait été annulée 16 ans après, mais la tâche morale est toujours présente sur tous ceux qui l’avaient adoptée.

Cela pourrait prendre des années dans notre cas aussi, jusqu’à ce que les « résolutions de Jérusalem » soient éradiquées des annales de cette organisation.

En 1975, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, le défunt Chaim Herzog, avait déchiré la résolution en morceaux sur le podium, devant le monde entier.

Je n’ai pas l’intention de faire cela devant vous aujourd’hui, pas pour votre dignité, ni pour la dignité de cette organisation, mais simplement parce que cette résolution de papier ne vaut même pas l’énergie nécessaire à la réduire en morceaux.

Il sera bien plus simple et plus approprié de la mettre à sa juste place : la poubelle de l’histoire.

D’une part, elle deviendra l’une des résolutions similaires adoptées à l’égard du peuple juif.

D’autre part, cela pourrait être un peu encombré entre les innombrables résolutions du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, l’ONU à New York, et d’autres idéologies diaboliques pour la destruction d’Israël discutées par des empires et dictateurs passés qui ne valent pas la peine d’être cités.

Tous ont ceci en commun : ils ont tous disparu de la scène de l’histoire, n’existent plus, alors que le peuple d’Israël est vivant et se porte bien, et qu’un drapeau bleu et blanc frappé de l’Etoile de David, de la Magen David, flotte au-dessus de notre Jérusalem, notre capitale éternelle et unifiée.

Comme beaucoup de jeunes mariés juifs depuis 2 000 ans, le jour de mon mariage, juste avant de me donner à mon épouse bien-aimée, j’ai juré devant tous :

« Si je t’oublie, Ô Jérusalem, que ma droite s’oublie ! »

Tant que Am Yisrael Hai, Jérusalem et son histoire ne seront jamais oubliées.

Merci. »