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L'ALYAH DE FRANCE EN ISRAËL NE TIENT PAS LA ROUTE. QUOIQU'ON EN DISE.

 

EDITO

 

POURQUOI,  L’ALYAH DES JUIFS DE FRANCE EN ISRAËL EST UNE UTOPIE.

 

 

Certains responsables des  institutions  juives  en France utilisent cette arme, avec délectation il faut bien l’admettre, pour tenter de mettre le feu aux poudres au sein la société française. Une façon  de nous dire « si vous continuez à nous embêter, nous, Juifs, on vous quitte, on divorce avec la France ». Or, on le sait, quitter la France c’est une chose, faire son Alyah, l’Alyah des Juifs de France pour s’installer dans un pays, Israël,  est une autre affaire bien délicate. Pas simple à réaliser. Les raisons sont multiples.

Tourner le dos à un pays qui vous a accueilli depuis tant de siècles, avec lequel vous portagez une déjà bien longue histoire, est un véritable crève-cœurs, vu peut-être par d’autres, comme trahison. Juifs, trahisons deux mots qui ont du mal à s’entendre, pas bien audibles.

Et puis, nul ne peut le nier, l’antisémitisme est encore bien vivant dans l’hexagone. Il persiste et signe.  Mais, ce que les Patrons des Institutions Juives, le CRIF présidé par Roger Cuckierman en particulier, oublient de rappeler  que cet antisémitisme dont ils font leur cheval de bataille endiablée,  ne date pas d’hier et que cela n’a pas fait fuir plus de Juifs pour autant. Ou bien peu ! Il suffit de se référer à différentes enquêtes menées à ce sujet depuis plusieurs années en France. Si on pousse l’observation plus loin, on s’apercevra que l’antisémitisme, cette vieille haine anti-juive, se propage davantage dans d’autres pays. Belgique, Suède, Grèce,… Ce n’est pas pour autant que l’Alyah des Juifs de ces pays s’intensifie.

C’est dans l’esprit des dirigeants communautaire qu’il s’installe, et prend cette ampleur excessive, exagérée, peu crédible.

Dès lors, ce départ, sous pression, vers  Israël, est bien une réalité. Il est toutefois bien moindre que ce que voudrais nous faire croire ces créateurs de tensions que sont les artisans actuels du CRIF, ces pousses-aux-crimes.

Vouloir pousser les gens à l’Alyah, c’est rendre service à ceux qui n’attendent  que les  Juifs quittent le pays auquel ils étaient longtemps attachés vers une destinée incertaine, inconnue. Quitter la France pour Israël, c’est une faiblesse, un marque de non-reconnaissance envers ce pays. Disons au Président du CRIF, Roger Cuckierman, « non, la France n’est pas malade, mais ce sont vos institutions qui ont la fièvre et la transmette aux 500 000 membres de la communauté juive ». Question essentielle aux organismes officiels de cette communauté : "que faites-vous réellement sur le terrain pour endiguer ce fléau qu’est l’antisémitisme ?" Visiblement rien ! Que du repli sur soi ! Du mépris pour les autres ! Vous vivez en terrain que vous avez miné vous-même.

Quand à l’Alyah dans sa concrétisation, parlons-en ! Cette alyah est un échec. Beaucoup de ces juifs, à l’exception d’une poignée de jeunes diplômés, reviennent au pays, retournent chez eux. Ouf ! Oui, parce que s’adapter à une nouvelle société, israélienne, qui  plus est, c’est vivre une vie inhabituelle, loin de ce qu’elle qu’on a vécu la veille. Une société israélienne débordante de créativités, d’attractivités.

Vouloir s’installer en Israël est tentant, à des milliers de kilomètres de là, se confronter aux modes de vie, aux modes de comportement des Israéliens, pour un juif français, n’est pas  une partie de plaisir. Mais en dehors de ce point fragile, retenons un point non négligeable et parfaitement reconnu. Il suffit d’être sur place et de croiser et de discuter avec  des spécialistes. Les Juifs français sont en Israël, sont les Juifs les plus mal vus des Juifs venus de l’étranger. Une des raisons de l’échec de l’Alyah. « "Nombre de nouveaux immigrants sont souvent déçus par les difficultés qu'ils rencontrent en Israël." dit Nathan Sharanski dans une interview pulbié dans l’hebdomadaire Actualité Juif Hebdo. Ce que ne disent pas Roger Cukierman et bien d’autres, sur cette fameuse Alyah, combien de Juifs en reviennent. Et c’est là où on veut faire prendre nos vessies pour des lanternes.

Non, l’Alyah des Juifs de France en Israël, n’est pas une bonne Alyah.  L’Alyah des Juifs de France, c'est pire que ça! C'est un échec. grave

Ajoutons à tous ces constats, un paradoxe,  qu’en quittant la France, les Juifs se séparent de la communauté arabe (10% de la population française)  pour retrouver, sur place, en Israël, une communauté arabe israélienne fortement représentée de plus de 21% de la population israélienne.

 

Le pire pour le mal ou le mal pour le pire. 

 

Bernard Koch



05/01/2015
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