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ISRAËL - HAMAS


ENTRE GAZA ET ISRAËL PAS DE FRONTIERE POUR LE TRAVAIL

Source : le site israelvalley via le quotidien libanais l'orient-le jour en ligne le 29 octobre 2014

 

 

 

 Il n'est pas Interdit aux Palestiniens d'emprunter les mêmes Bus que les Israéliens.

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IsraelValley Desk | News

 

 

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Un responsable israélien a nié mardi qu’il soit désormais interdit aux travailleurs palestiniens en Israël d’emprunter les mêmes bus que les colons pour rentrer en Cisjordanie, après des accusations de “ségrégation raciale”. “Il n’y a pas d’interdiction (pour les Palestiniens) de prendre le bus avec des Israéliens”, a affirmé un haut responsable du ministère de la Défense, répondant par écrit à une question de l’AFP.

Des centaines de Palestiniens munis d’un permis de travail vont chaque jour travailler en Israël, principalement sur les chantiers de construction. Actuellement, ceux qui se rendent dans la zone de Tel-Aviv ou dans le centre d’Israël doivent transiter à l’aller via un unique point de passage, celui d’Eyal près de Qalqiliya, au nord de la Cisjordanie occupée.

Au retour, ils peuvent emprunter des routes différentes, qui leur permettent de rentrer plus vite chez eux. Mais le quotidien israélien Haaretz avait fait état dimanche d’une mesure décidée par le ministre israélien de la Défense, applicable à partir du mois prochain, qui les obligerait désormais à “pointer” au point de passage d’Eyal à leur retour.

Il s’agit d’un “projet pilote” prévoyant que le trajet en bus, pour les Palestiniens, s’arrêterait à Eyal, a expliqué à l’AFP Sarit Michaeli, porte-parole de l’ONG israélienne de défense des droits de l’Homme B’Tselem.

Dans les faits, les Palestiniens ne pourront donc plus emprunter les bus des colons israéliens qui relient les grandes villes d’Israël aux colonies, sans s’arrêter dans ce sens au point de passage. Selon les médias locaux, le procureur général Yehuda Weinstein a demandé au ministre de la Défense Moshé Yaalon de s’expliquer sur cette mesure.

La source au sein du ministère de la Défense a indiqué mardi à l’AFP que “les travailleurs (palestiniens) devront retourner (en Cisjordanie) via le même point que celui par lequel ils sont passés à l’aller, afin de contrôler les entrées et les sorties, comme le font tous les pays souverains, ce qui réduit les chances d’attaques”. Mais, a-t-il assuré, il ne sera pas interdit aux Palestiniens d’emprunter les mêmes bus que les Israéliens.

 

 

Source: Copyrights. L'Orient Le Jour (Extraits)


02/11/2014
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ISRAËL - HAMAS : UN RESPONSABLE DE L'AUTORITE PALESTINIENNE ACCUSE LE HAMAS

 

Source : le site cooolisrel via memri.fr en ligne le vendredi 18 juillet 2014

 

 

Le représentant palestinien à l’ONU accuse le Hamas de crime

 

 

Memri.fr le 15 juillet : Ci-dessous des extraits d’une interview du représentant palestinien du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies (CDHNU) Ibrahim Khreisheh, diffusée le 9 juillet 2014 sur les ondes télévisées de l’Autorité palestinienne.

 

 

Présentatrice : La population demande de faire appel à la Cour pénale internationale et de signer le Statut de Rome. Et de le faire immédiatement. Dans quelle mesure est-ce réaliste ? Vous êtes notre représentant auprès de toutes les organisations internationales. Que pouvons-nous tirer d’une telle initiative, et pourrions-nous à notre tour être incriminés ?

Ibrahim Khreisheh : Je ne suis candidat à aucune élection palestinienne, donc je ne cherche pas la popularité auprès des Palestiniens. Les missiles qui sont aujourd’hui lancés contre Israël sont, pour chacun d’entre eux, un crime contre l’humanité, qu’il frappe ou manque [sa cible], car il vise une cible civile.

Les agissements d’Israël contre des civils palestiniens constituent aussi des crimes contre l’humanité. S’agissant des crimes de guerre sous la Quatrième Convention de Genève – colonies, judaïsation, points de contrôle, arrestations et ainsi de suite, ils nous confèrent une assise très solide. Toutefois, les Palestiniens sont en mauvaise posture en ce qui concerne l’autre problème. Car viser des civils, que ce soit un ou mille, est considéré comme un crime contre l’humanité.

Présentatrice : C’est pourquoi Israël a eu recours à une attaque contre Gaza…

Ibrahim Khreisheh : Faire appel à la CPI [Cour pénale internationale] nécessite un consensus écrit, de toutes les factions palestiniennes. Ainsi, quand un Palestinien est arrêté pour son implication dans le meurtre d’un citoyen israélien, on ne nous reprochera pas de l’extrader. Veuillez noter que parmi les nôtres, plusieurs à Gaza sont apparus à la télévision pour dire que l’armée israélienne les avait avertis d’évacuer leurs maisons avant les explosions. Dans un tel cas de figure, s’il y a des victimes, la loi considère que c’est le fait d’une erreur plutôt qu’un meurtre intentionnel, [les Israéliens] ayant suivi la procédure légale.

En ce qui concerne les missiles lancés de notre côté… Nous n’avertissons jamais personne de l’endroit où ces missiles vont tomber, ou des opérations que nous effectuons. Ainsi, il faudrait s’informer avant de parler de faire appel à la CPI, sous le coup de l’émotion.

 


18/07/2014
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ISRAELIENS, PALESTINIENS : LA SOUFFRANCE EN PARTAGE

Source : i24news.t v en ligne le vendredi 18 avril 2014

 

 

 

Israéliens, Palestiniens: même combat

 

 

 

Le plaidoyer angoissé d'un père qui a perdu ses trois filles en 2009, tuées par un obus israélien à Gaza

Albert Einstein disait : la folie se manifeste de la même manière à chaque fois, pourtant elle provoque des résultats différents. Ce dicton est applicable au conflit israélo-palestinien.

Nous avons tous, Palestiniens et Israéliens, essayé de mettre un terme à ce conflit en utilisant le même procédé, cependant nous nous attendons à un résultat différent. Nous avons connu beaucoup de guerres destructrices, qui se sont toujours soldées par un nombre plus important de morts, de blessés graves, un regain d’animosité, de haine, de sang et le fossé entre nous s’est agrandi. Quel résultat espérons-nous de nos guerres ?

Le conflit qui se déroule actuellement a déjà fait 223 morts, et plus de 1600 blessés graves. L’aviation israélienne a effectué 2300 raids ciblés, plus de 1300 roquettes ont été tirées et plus de 600 maisons et institutions ont été démolies et détruites.

Les enfants des deux côtés sont traumatisés et paralysés dans leur quotidien. Les Palestiniens sont sous le feu des attaques et des millions d’Israéliens sont forcés de se réfugier dans les abris dans la crainte pour faire face aux tirs de missiles.

Par ailleurs, les conséquences de la guerre vont bien au-delà de ce que l’on voit sur les écrans. Ce que nous n’avons pas vu est des dizaines de fois plus pire que ce que l’on voit. Les deux côtés souffrent de la guerre. Après que mes filles ont été tuées, j’ai réfléchi : si l’on m’avait dit que mes filles étaient mon dernier sacrifice sur le chemin de la paix entre les Palestiniens et les Israéliens, j’aurais accepté leur mort. Mais je continuerai à me battre avec les moyens dont je dispose, à savoir la sagesse, le courage, l’emploi de mots forts et par des actions significatives car celui qui dispose d’un capital craint de la perdre et tout le monde a une famille, des êtres chers, une mémoire, des espoirs et des rêves.

(cliquez sur caption/english pour avoir les sous-titres)

 


18/07/2014
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OFFENSIVE TERRESTRE EN MARCHE D'ISRAËL CONTRE GAZA. L'EGYPTE CONDAMNE LE HAMAS

Source : i24news.tv en ligne le jeudi 17 juillet 2O014

 

 

 

Opération terrestre sur Gaza

Netanyahou a donné l'ordre à Tsahal d'entrer dans Gaza pour détruire les tunnels terroristes

 

Unité porte-parole de l'armée israélienneArmes trouvées dans un tunnel entre Gaza et Shufa

Le chef de la mission du Hamas au Caire, Mousa Mohammed Abu Marzook a démenti les rumeurs concernant un accord de cessez-le-feu annoncé plus tôt par la BBC, tout comme les autorités israéliennes n'ont jamais affirmé qu'un tel accord avait été conclu, alors qu'une salve de roquettes a été tirée depuis la bande de Gaza dans le sud du pays, quelques secondes seulement après la fin de la trêve humanitaire.

 

Depuis, les tirs de missiles sur le sud d'Israël ont repris.

Des roquettes ont par ailleurs été tirées depuis la bande de Gaza jeudi à 0900GMT, malgré la trêve en vigueur depuis 0700GMT, sans faire de blessé. Les deux parties avaient pourtant accepté "le cessez-le-feu "humanitaire" demandé par l'envoyé spécial de l'ONU dans la région Robert Serry.

A lire sur le même sujet: Le seul capable de négocier un cessez-le-feu avec le Hamas

Jeudi matin, en plein milieu de cette trêve humanitaire, 13 terroristes du Djihad islamique ont tenté de s'infiltrer sur le territoire israélien (à Sufa, au sud, près de la frontière de Gaza) via un tunnel souterrain. Huit d'entre eux auraient été tués par l'armée israélienne dans une frappe aérienne, d'autres auraient réussi à s'échapper en regagnant la bande de Gaza par ce tunnel.

 


  • Mercredi 16 Juillet : Opération "Bordure Protectrice", minute par minute

 

S.Ramis, J.Jacobsen, jj/ahu (AFP)Carte localisant les principales cibles israéliennes et du Hamas depuis le 8 juillet

 

 

22h50 : Alerte dans la vallée du Golan (nord d'Israël)

 

22h49 : L'Egypte accuse le Hamas d'être responsable de l'opération terrestre israélienne


17/07/2014
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JACQUES ATTALI : "IL EST URGENT QU'IL Y AIT UN ETAT PALESTINIEN"

Source : slate.fr n ligne le mardi 15 juillet 2014

 

 

 

 

 

La dernière chance d'Israël et de la Palestine

Un manifestant palestinien à un checkpoint près de Ramallah, le 11 juillet 2014. REUTERS/Mohamad Torokman.

Un manifestant palestinien à un checkpoint près de Ramallah, le 11 juillet 2014. REUTERS/Mohamad Torokman.

 

 

Il reste très peu de temps à Israël pour oser favoriser la création d'un Etat palestinien viable à côté de lui, et aux autres États pour créer les conditions d'une solution à ce problème.

Encore une fois, un conflit éclate entre Israël et l'un de ses voisins; cette fois, comme en 2008, contre le Hamas, qui gouverne encore à Gaza.

L'engrenage semble inexorable: l’assassinat de trois jeunes Israéliens. Le meurtre abominable d'un jeune Palestinien. Des missiles lancés de Gaza par le Hamas sur les villes israéliennes et sur l'aéroport international, pour l'instant sans provoquer de catastrophe en raison de l’extraordinaire efficacité des missiles antimissiles israéliens. Et des bombardements israéliens meurtriers sur Gaza pour mettre fin aux envois de missiles.

On voit bien où conduit cet engrenage: des milliers de victimes du côté palestinien, ce qui affaiblira le Fatah, accusé de «collaboration» avec Israël. D'autres victimes du côté israélien, ce qui y nourrira un désir de vengeance.

Dans les deux pays, des gouvernants de plus en plus faibles. En Palestine, un discrédit de tous les dirigeants au point que, si des élections y avaient lieu maintenant, le Hamas gagnerait en Cisjordanie et le Fatah à Gaza, laissant le pays, ou ce qui en tient lieu, totalement ingouvernable.

En Israël, une coalition branlante entre les extrémistes d'Avigdor Lieberman et ceux de Benjamin Netanyahou, en perte de vitesse, tandis que le président Shimon Peres s'apprête à quitter la présidence.

A côté, une Egypte à peine convalescente et qui combat autant les Frères musulmans chez elle que le Hamas à Gaza. Un Liban paralysé par le Hezbollah, c'est-à-dire par l'Iran. Une Syrie martyre, dont le tyran, comme ses ennemis, soutiennent le Hamas. Un Irak en pleine déliquescence où émergent deux nouveaux Etats. L'un kurde et pacifique; l’autre, islamique et sunnite, fer de lance d'une guerre de religions entre les deux branches de l'islam.

    

 

Aucune puissance n'est à l'aise

Face à cela, aucune grande puissance n'est à l'aise.

Les Etats-Unis, qui se retrouvent alliés de l’Iran contre les terroristes sunnites, ont timidement proposé un arbitrage dont personne n'a voulu. La France, qui est tiraillée entre la position traditionnellement pro-palestinienne du Quai d'Orsay et celle, beaucoup plus équilibrée, de la classe politique française, gauche et droite confondues. Une Europe sans direction. Une Russie et une Chine obsédées par le souci de ne pas nourrir les extrémismes islamiques à leurs propres marges.

Si cette situation perdure, les Arabes, les Turcs, les Perses, presque tous musulmans, sunnites et chiites, se réconcilieront bientôt sur le dos d'Israël pour éviter de laisser le conflit israélo-palestinien nourrir la grogne chez eux. Et ils renonceront à la revendication de la création d'un Etat palestinien, constatant que la colonisation et le messianisme israéliens le rendent chaque jour moins viable. Ils réclameront un Etat unique et binational.

Ce sera alors la fin programmée de l'Etat d'Israël: certains y accepteront l'Etat unique, convaincus d'y dominer ou d'en expulser les Arabes. D'autres verront le piège, qui transformerait Israël en une nouvelle Afrique du Sud, vite mise au ban des nations avant de perdre son identité, par le jeu de la démographie et de la démocratie.

La France doit parler haut et fort

Il reste donc très peu de temps à Israël pour oser favoriser la création d'un Etat palestinien viable à côté de lui. Et lui fournir les moyens de son développement, sans pour autant baisser la garde face au danger terroriste, comme le veut la grande majorité des Israéliens.

Il reste très peu de temps aux pays arabes, croulant sous leurs réserves de dollars, pour fournir à Gaza les moyens de devenir une magnifique destination touristique méditerranéenne.

Il reste encore moins de temps aux autres nations pour créer les conditions d'une solution à ce problème, qui nourrit toutes les violences. Nous ne devons pas rester de simples spectateurs de ce conflit.

En particulier, la France (où des communautés juives et arabes pourraient prendre parti et y puiser des sources de division) doit parler haut et fort. Et donner l'exemple de la réussite du vivre ensemble.

 

 

 

Cet article a été également publié dans L'Express.

 

 


17/07/2014
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