Il est une évidence que le Royaume du Maroc est l’un des pays du Sud de la Méditerranée, si ce n’est le seul, à avoir pris très tôt des mesures pour contrecarrer toute action terroriste sur ou en dehors de son territoire.

Cette stratégie sécuritaire marocaine se fonde, pour l’essentiel sur la sécurité réligieuse, la prévention sécuritaire et le développement humain.

Un tryptique unique en son genre qui permet d’anticiper d’éventuels actions jihadistes sur son sol, mais aussi au Maghreb, au Sahel, en Europe ailleurs.

Un modèle marocain de lutte anti-terroriste qui fait référence dans le monde entier et que de nombreux pays, notamment africains et européens, tentent de s’en inspirer, en sollicitant le concours du Maroc pour faire bénéficier leurs Imams d’une formation.

Sur le plan strictement sécuritaire, il est reconnu que les forces de sécurité marocaines ont développé une doctrine basée sur la prévention qui se révèle être efficiente au regard du nombre des cellules terroristes démantelées, leurs natures et l’ampleur de leurs projets destructeurs.

Pour compléter cette doctrine sécuritaire, le Maroc c’est doté d’un cadre législatif avec l’adoption d’une loi anti-terroriste et d’une législation contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Des textes de loi qui englobent la légalité de l’action et l’efficacité de l’intervention.

Malgré toutes ses mesures sécuritaires et les résultats plus que positifs qu’elles ont donné, le Maroc reste toujours plus que vigilant et peut compter sur l’expertise, l’efficcacité et la grande matirité de ses Services de Sécurité.

Mais, avec les nouvelles menaces de DAESH, illustrées par l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie, et les multiples cellules terroristes démentelées au Maroc et en Espagne se réclamant de cette organisation, les personnels marocains de sécurité restent alerte afin de répondre à tout acte intérieur ou extérieur contre la paix et la sécurité du royaume du Maroc.

C’est pourquoi, dès juillet 2014, les autorités marocaines ont mis en place des moyens de surveillance aérienne, terrestre et maritime dans le but de neutraliser toute tentative terroriste venant de l’extérieur.

Des mesures sécuritaires qui ont été complétées le 26 octobre 2014, sur ordre de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec le relèvement du niveau d’alerte et le renforcement du plan national dédié à la lutte contre le terrorisme.

Un renforcement qui a vu la mise en oeuvre d’un nouveau dispositif sécuritaire baptisé « Hadar » qui appuiera toutes les acions de l’Etat marocain dans la protection des citoyens marocains mais aussi des ressortissants étrangers qui vivent au Maroc ou qui le visitent.

Ce nouveau dispositif, qui intègre les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, la Police et les Forces Auxiliaires, sera mis en place progressivement et couvrira également les différents sites sensibles du Maroc.

Bien que le « risque zéro » n’existe pas, le royaume du Maroc reste l’un des pays les plus stable et les plus sûr de la région et de l’Europe occidental.

La sécurité pour tous les marocains et étrangers est garantie grâce à sa stratégie de lutte anti-terroriste exhaustive qui s’appuie sur des mesures de vigilance et de sécurité, la coopération internationale et des politiques contre la radicalisation mais aussi sur le renforcement de la collecte de renseignements, de l’action des services de sécurité et de la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux.

Le royaume du Maroc ne laisse pas de place aux loupés sécuritaires, comme l’ont fait très recemment certains pays européens.

Des loupés inadmissibles et graves qui auraient pu causer d’extrêmes douleurs à de nombreuses familles et anéantir durablement l’activité touristique, déjà très affecté par un été maussade et pluvieux.

 

Qui peut donc encore se permettre d’accuser indûment et avec désinvolture Maroc d’être un pays peu sûr ?

L’unique réponse à faire est : les mesures de vigilance appliquées au Maroc sont reconnues à l’international et de nombreux pays européens et africains ne tarissent pas d’éloges sur le savoir faire des services marocains de sécurité au point de solliciter leur expertise en ce domaine sensible.

Les citoyens marocains vaquent normalement à leurs activités quotidiennes et les touristent étrangers sont plus que satisfaits de leur séjour au Maroc.

 

Point de kalachnikovs ou autres armes à feu qui circulent librement au Maroc.

Les services de sécurité veillent au grain ! Est-ce le cas dans les villes européennes ou américaines ou d’Algérie où les fusillades sont monnaies courantes ?

Quant à la sécurité publique, le Maroc est de loin plus sûre que dans les villes européennes, américaines, asiatiques ou africaines.

Il suffit de jeter un coup d’oeil aux rubriques ‘faits divers’ des quotidiens régionaux pour se faire une idée exacte de l’insécurité qui y règne.

Farid Mnebhi