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Conflit israélo-palestinien


UNE JOURNALISTE DE MARIANNE DENONCE LA MAUVAISE FOI DES DIPLOMATES A L'EGARD D'ISRAËL

Israël-Palestine : la diplomatie de la mauvaise foi

Martine Gozlan, rédactrice en chef à "Marianne" et écrivain, réagit à la récente tribune de 12 ex-diplomates parue dans "Le Monde" et emplie de mauvaise foi sur le conflit israélo-palestinien.
Manifestation pro-palestienne à Paris le 15 février 2016 - SEVGI/SIPA

Douze ex-diplomates ont publié récemment dans le Monde une tribune très peu diplomatique, car le treizième invité qui inspirait leur texte était la mauvaise foi. Sous le titre «», ils se livrent en effet à des insinuations et des anathèmes peu compatibles avec l'éthique d'une fonction - ambassadeur - exercée naguère et dont ils se prévalent aujourd'hui pour valider des thèses agressives. Qui ne voudrait agir «pour sauver l'Etat palestinien» ? A Marianne, comme dans le journal qui le précéda, l'Evénement du jeudi, j'ai consacré, aux côtés de Jean-François Kahn, suffisamment d'analyses et de reportages à cette nécessité - le droit à un Etat pour les Palestiniens, le droit à la sécurité pour l'Etat d'Israël - pour ne pas réagir à des manipulations sémantiques qui, sous couvert d'appeler à une solution, ne font qu'entériner une impasse.

QUI NE VOUDRAIT AGIR "POUR SAUVER L'ETAT PALESTINIEN" ?

D'abord, les auteurs accréditent un mensonge. L'actuelle vague de terreur au couteau, à la voiture bélier ou à l'arme automatique serait «aggravée par les rumeurs concernant la récupération par les juifs du mont du Temple». On sait que ces rumeurs ont été répandues par l'islamiste Salah Raed, leader du Mouvement islamique, qui a envoyé des jeunes recrues, dûment rémunérées, à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa pour déclencher les troubles au début de l'automne dernier. Le même groupe a diffusé ce bruit assassin sur les réseaux sociaux, sans être jamais démenti par l'Autorité palestinienne. Nos observateurs vigilants devraient avoir à cœur de rétablir les faits. L'esplanade des Mosquées - le mont du Temple pour les juifs - est administrée par le Waqf, l'office des biens musulmans, sous l'autorité de la Jordanie. Ce «statu quo», selon la dénomination en rigueur, n'a jamais été remis en question depuis 1967 par les différents gouvernements israéliens, comme l'a réaffirmé immédiatement Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre - dont par ailleurs Marianne récuse la ligne - tient bon sur ce point crucial face à ses extrémistes. De cette réalité, pas un mot. Mais une phrase, une seule, chargée, semble-t-il, de donner corps et légitimité à une calomnie.

SOUS COUVERT D'APPELER À UNE SOLUTION, CES MANIPULATIONS SÉMANTIQUES NE FONT QU'ENTÉRINER UNE IMPASSE

Ensuite, les signataires considèrent que la question palestinienne «constitue un objet grave de dissentiment avec le monde arabo-musulman et qu'elle est, en toutes circonstances, utilisée contre l'Occident par les extrémismes religieux». Autrement dit, ne cherchez plus, si nous sommes frappés à Paris, c'est cette affaire qui en est cause et non le totalitarisme égorgeur de l'Etat islamique qui, d'après ces extralucides, s'éteindra de lui-même pourvu qu'Israël, apparemment seul fauteur de troubles du chaos moyen-oriental, soit ramené à la raison. Hélas, déplorent-ils, «l'Europe est inhibée par l'ombre de la Shoah et la puissance des lobbies qui défendent les options les plus extrêmes de la droite israélienne». Elle est donc invitée à secouer le joug de la mémoire de l'extermination autant que celui de ces puissances occultes... dont, faut-il le rappeler à ces vieux ambassadeurs retirés de tout sauf du pire, l'évocation fantasmatique conduisit précisément il y a plus de soixante-dix ans au génocide. Ils manient enfin l'amalgame suprême, appelant la coalition internationale contre Daech à «un effort équivalent» en faveur du peuple palestinien. La boucle est bouclée : si on lutte contre l'Etat islamique, il faut aussi lutter contre Israël ! En attendant, toute coopération doit être suspendue avec ce pays décidément pas comme les autres «pour lui éviter de perdre son âme».

Pour l'âme d'Israël, que ces bons médecins se rassurent : aussi déchirée qu'elle soit, elle a toujours survécu. Pour l'âme palestinienne, qu'elle se méfie de tels amis : aujourd'hui comme hier, ils aggravent son malheur.

 

* Martine Gozlan est rédactrice en chef à Marianne et écrivain. Auteur, notamment, d'Israël contre Israël(L'Archipel).


24/02/2016
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VIOLENCE EN ISRAËL : UNE JOURNALISTE ARABE ISRAELIENNE S'EN PREND AUX JEUNES PALESTINIENS QUI S'ATTAQUENT AUX JUIFS

Source : le quotidien israélien Haaretz en ligne le jeudi 15 octobre 2015

 

 

 

WATCH:

 

Arab-Israeli Journalist Lucy Aharish Blasts Palestinian Leadership for Incitement 'You are inciting thousands of young people to go the the streets. You are destroying their future with your own hands.'

Haaretz Oct 15, 2015 2:31 PM  0comments     Zen  Subscribe now  1101   62   

Mad as hell: When the Arab news anchor couldn’t take it anymore In Israel, a good Arab is an invisible Arab No apologies: Lucy Aharish is honored to be both Arab and Israeli on Independence Day Short transcript: Lucy Aharish: "Even if the status quo has been broken – which reality is false – even if the status quo in the Temple Mount has been broken, does that allow someone to go and murder someone else because of a sacred place? Or because a Jew went to pray in the house of God? What God are the speaking of, that allows children to go out and murder innocent people?" read more:

 

 

 

http://www.haaretz.com/video/1.680623?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

 

 

Faites passer l'info!


15/10/2015
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VIOLENCE ENTRE ISRAELIENS ET PALESTINIEN NOUVELLE DERIVE D'UN MEDIA FRANCAIS

EN REPONSE A France 24

 

 

URGENT

 

 

Faudrait-il qu'Israël se désarme pour stopper les attaques aux couteaux? Si je venais dans votre rédaction et que je plante un de vos rédacteurs avec mon couteau que feriez-vous? Vous resteriez les bras croisés sans doute! Si je vous dis que je n'aime pas la presse française et que je veux la voir disparaître et mettre tous mes loubards à votre place, cela vous fera certainement plaisir! 

 

Qu'en dites-vous? Ayez l'amabilité de me répondre. Chiche! Voyns voir si la presse est courageuse.

 

 

Bernard Koch

 

 

http://observers.france24.com/fr/20151013-israel-palestine-armes-feu-contre-couteaux-riposte-police-israelienne-


14/10/2015
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RESOLUTION DES DEPUTES FRANCAIS POUR LA CREATION D'ETAT PALESTINIEN : UN ANCIEN AMBASSADEUR D'ISRAËL EN FRANCE DETRICOTE LE GROS MAILLON D'ELISABETH GUIGOU

Source : i24newstv en ligne le mardi 2 décembre 2014

 

Dany Scheck papier itelenews.png

Analyse: le vote français de la frustration

 

 

La reconnaissance de l'Etat palestinien est une tendance qui va se poursuivre et isoler totalement Israël

 

La France s’est ajoutée à la liste des pays ayant fait une déclaration claire envers la solution à deux Etats. Son parlement, l'Assemblée nationale, a adopté par une large majorité - 339 voix pour et 151 contre - une résolution invitant le gouvernement à reconnaître un Etat palestinien aux côtés de l'Etat d'Israël. Le texte détaillé de la résolution met un accent particulier sur le fait que cette reconnaissance doit être accompagnée par la reprise du processus de paix et servir de catalyseur pour relancer les négociations. Le langage utilisé souligne la nécessité d'un accord négocié entre les deux parties, le droit des Palestiniens à un Etat et le droit fondamental d'Israël à vivre dans des frontières sûres, soit les piliers bien connus de la politique étrangère française depuis des décennies et de nombreuses présidences.

 

Israël pourrait de nouveau réagir à cet événement avec un haussement d'épaules afin de minimiser son impact, arguant, comme il l'a fait dans les cas du Royaume-Uni et de l'Espagne, que ce ne sont que des cas isolés et qu'ils ont une valeur essentiellement symbolique. Ce serait vrai, mais un peu naïf. Ça commence davantage à ressembler à une éruption de cas isolés, surtout si vous les ajoutez au fait que près de 135 pays (une confortable majorité des membres de l'ONU) ont déjà pleinement reconnu l'Etat virtuel de Palestine. La bataille diplomatique menée aujourd'hui par les diplomates israélien se concentre presque entièrement autour de ce qui est appelé par certains (avec une dose de “politiquement incorrect”) “la majorité morale”, soit la majorité des pays d'Europe occidentale et d’Amérique du Nord.

Le cas de la France est pourtant différent. Le discours du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à l'ouverture du débat peut être interprété comme une indication du degré de collaboration et de connivence qui prévaut entre la majorité socialiste à l'Assemblée et le gouvernement. Fabius a énoncé une initiative française pour relancer le processus de paix, qui commence par une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, parrainée ou éventuellement même introduite par la France. L’initiative appelle ensuite à une conférence internationale de paix, la fixation d'un délai de deux ans pour les négociations et se termine en promettant que si ces négociations devaient échouer, la France reconnaîtrait unilatéralement la Palestine. Ainsi, Fabius, connu pour être fortement tenté par la reconnaissance immédiate mais freiné par les contraintes politiques et diplomatiques, reporte la date tout en prenant un engagement clair, faisant de la France le premier grand membre de l'Union européenne (UE) à le faire.

Certains prétendent que cette initiative est une tentative de rectifier ce que des socialistes ont considéré comme un biais pro-Israël pendant la guerre de cet été entre Israël et le Hamas. Le président François Hollande a ensuite été critiqué pour ses déclarations en faveur du droit d'Israël à se défendre et a même été accusé d'avoir alimenté les troubles dans les rues de Paris et les vives critiques du gouvernement.

On pourrait aussi l'interpréter comme une énième tentative de la France de faire preuve de leadership dans les affaires du Moyen-Orient, ce qu’elle a déjà tenté à de nombreuses reprises au cours des dernières décennies. Pourquoi serait-elle couronnée de succès davantage que les autres fois? Elle ne le sera probablement pas, à moins bien sûr qu’il s’avère que la démarche française ait la bénédiction du président Obama et que l'administration américaine prépare une surprise à Israël au Conseil de sécurité. Priver le gouvernement Netanyahou du traditionnel veto américain pourrait s’avérer plus facile si la résolution n’était pas introduite par un état membre arabe, mais par la France et peut-être par d'autres membres de l'UE.

Nicolas Sarkozy, qui prépare son retour dans la course à la présidence française de 2017, a tenté de ramener le vote à l'Assemblée nationale dans le champ de la politique française. Dans une longue interview au quotidien Le Figaro la semaine dernière, il a sévèrement critiqué le président Hollande et son parti pour l'introduction de la résolution "en ce moment particulièrement sensible" et a exhorté ses collègue de l’UMP à voter contre elle.

Il s’est avéré que la plupart d'entre eux, bien qu’ils n’ont pas voté en faveur, ont préféré s’absenter pendant le vote. Avec tout le respect qu’on doit à Sarkozy, ils ont probablement estimé que ce n’était pas une bonne idée de se présenter dans la prochaine campagne électorale avec à leur actif un vote contre la création d'un Etat palestinien.

Comme dans les autres cas similaires à travers l'Europe, le vote pour la reconnaissance d'une Palestine inexistante est un geste facile et très populaire qui se réalise à peu de frais. Après tout, il n’aura pas d'impact véritable sur les réalités du terrain. Plus que tout, avec le processus de paix au point mort, c’est l'expression de la frustration mélangée à l’impatience que l’on retrouve de plus en plus chez les gouvernements et les opinions publiques du monde entier. Le vide diplomatique se remplit donc d'initiatives extérieures, dont certaines purement symboliques et d’autres avec plus de substance. La tendance continuera sans aucun doute, laissant Israël de plus en plus isolé, jusqu'à ce que les parties retrouvent le chemin de retour à la table de négociation.

 

Daniel Shek est consultant indépendant et ancien ambassadeur d’Israël en France.


02/12/2014
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PETITION

 

PETIIONNEZ CONTRE LA RESOLUTION POUR LA CREATION D'UN ETAT PALESTINIEN

EN ENVOYANT VOS REACTIONS SUR LE COMPTE TWEETER

D'ELISABETH GUIGOU


02/12/2014
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