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ALIYA EN ISRAËL : COUP DE BLUES

http://rootsisrael.com/aliya-blues-ou-la-deprime-de-lole-hadash/


13/04/2015
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ISRAËL CARREFOUR INTERNATIONAL DE LA HIGH SCIENCE

Source : la newsletter d'i24news diffusée le 25 mars 2015 

 

 

Un séminaire scientifique international organisé à Jérusalem cet été

 

 

400 jeunes talents du monde entier participeront à des séminaires de lauréats du prix Nobel

 

 

Une conférence scientifique internationale "sans précédent" (WSCI) se tiendra à l'Université hébraïque de Jérusalem cet été.

Les plus grands scientifiques du monde entier, y compris un grand nombre de lauréats du prix Nobel, donneront des conférences dans le domaine des sciences naturelles et des mathématiques durant 5 jours d’événements.

Au total, 400 scientifiques prometteurs âgés de 17 à 21 ans triés sur le volet assisteront aux séminaires.

La WSCI s’inspire d’une conférence asiatique qui réunit chaque été d’éminents scientifiques depuis 10 ans.

"Cette initiative sans précédent va créer une plate-forme unique pour le progrès de la science israélienne et présentera Israël comme un pays qui favorise l'innovation, la créativité et l'initiative," a déclaré un responsable du ministère des Affaires étrangères, cité par Ynetnews.


29/03/2015
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L'ALYAH DES JUIFS FRANCE EST UN VRAI CASSE-TÊTE CHINOIS

 

Source : fr.thetimesofisrel.com via l'agence JTA en ligne le samedi 17 janvier 2015

 

Les Juifs français ont des sentiments mitigés face aux appels à l’alyah

Le différend entre les Israéliens et les Juifs de la diaspora découle de points de vue divergents quant à la viabilité de la vie juive en dehors d’Israël

                                     
 
La foule réunie à l'extérieur du supermarché tandis que le Premier ministre Benjamin Netanyahu rend hommage aux victimes de l'attaque terroriste le  12 janvier 2015 à Paris (Crédit: Aurelien Meunier/Getty Images/JTA)

JTA – Les Juifs français traversent une crise. Des pyromanes ont ciblé leurs synagogues, des terroristes ont attaqué leurs écoles et leurs commerces, et à quelques exceptions près, la société française n’est pas unie derrière eux pour arrêter les agressions et les harcèlements.

 

 

La solution est simple pour le Premier ministre israélien : s’installer en Israël.

 

« A tous les Juifs de France, tous les Juifs d’Europe, je voudrais dire qu’Israël n’est pas seulement le lieu dans la direction duquel vous priez ; l’Etat d’Israël est votre maison », a déclaré à Jérusalem Benjamin Netanyahu samedi soir, au lendemain de l’attaque contre un supermarché casher de Paris au cours de laquelle quatre hommes juifs ont été tués.

« Cette semaine, une équipe spéciale de ministres se réunira pour faire avancer des mesures visant à accroître l’immigration de France et d’autres pays d’Europe qui souffrent d’un antisémitisme terrible. Tous les Juifs qui veulent immigrer en Israël seront accueillis ici chaleureusement et à bras ouverts », a-t-il proclamé.

Mais pour les Juifs français, la réponse n’est pas si simple.

« Le gouvernement israélien doit cesser cette réponse pavlovienne chaque fois qu’il y a une attaque contre les Juifs en Europe », a déclaré le rabbin Menachem Margolin, directeur de l’European Jewish Association, au site d’information israélien NRG.

« Je regrette que, après chaque attaque antisémite en Europe, le gouvernement israélien revienne sur les mêmes déclarations sur l’importance de l’alyah plutôt que de prendre toutes les mesures à sa disposition … afin d’accroître la sécurité de la vie juive en Europe. Chacune des campagnes israéliennes de ce type affaiblit et nuit gravement aux communautés juives qui ont le droit de vivre en sécurité où qu’elles soient », a expliqué le rabbin.

Le noeud du litige – qui ne se limite pas à Netanyahu et Margolin – vient de vues divergentes quant à la viabilité de la vie juive en diaspora.

D’un côté, de nombreux Israéliens croient que la diaspora n’a pas d’avenir en raison de l’antisémitisme (la France) ou de l’assimilation (l’Amérique), et croient souvent que la vie juive dans la diaspora est en quelque sorte moins authentique ou légitime que la vie juive en Israël.

De l’autre côté, de nombreux Juifs de diaspora qui se considèrent comme partie intégrante de leur pays d’origine et voient en leurs communautés l’expression dynamique de la vie juive. À leurs avis, les appels israéliens à l’alyah, présentée comme une réponse aux défis auxquels ils sont confrontés, sont agressifs et contre-productifs. Au lieu de cela, croient-ils, Israël devrait penser à la façon dont il peut aider les communautés de la diaspora à s’épanouir.

Le président François Hollande accueillant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 janvier 2011 avant la marche de commémoration (Crédit : AFP PHOTO/MATTHIEU ALEXANDRE)

Le président François Hollande accueillant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 janvier 2011 avant la marche de commémoration (Crédit : AFP PHOTO/MATTHIEU ALEXANDRE)

 

 

Netanyahu n’est pas le premier Premier ministre à froisser la diaspora de cette façon. En juillet 2004, le Premier ministre d’alors Ariel Sharon avait contrarié les Juifs français avec un appel similaire.

« Si je dois donner un conseil à nos frères de France, je leur dirai une chose : installez-vous en Israël le plus tôt possible », a déclaré Sharon lors d’une conférence de dirigeants de la Fédération juive d’Amérique du Nord. « Je dis que c’est valable pour les Juifs du monde entier, mais là je pense qu’il faut qu’ils viennent immédiatement. »

En réponse, le président français Jacques Chirac a dit à Sharon qu’il n’était pas le bienvenu en France. Comme de nombreux chefs de gouvernement non-juifs, Chirac s’irritait de ces ingérences qui demandaient un départ en masse des Juifs.

Aux États-Unis, le romancier israélien A.B. Yehoshua a déclenché une tempête en 2006 quand il a dit à l’auditoire, lors d’une célébration du centenaire de l’American Jewish Committee, que les Juifs américains ne sont que des « Juifs partiels » parce qu’ils vivent dans la diaspora.

« Le judaïsme ne peut exister en dehors d’Israël », a-t-il affirmé, selon un compte-rendu paru dans le quotidien israélien Haaretz. « Ceux qui ne vivent pas en Israël et ne participent pas aux décisions quotidiennes qui y sont prises … n’ont pas une identité juive de quelque importance. »

Yehoshua a frappé une nouvelle fois dans un discours en février 2013 devant un groupe de plusieurs centaines de Juifs américains intéressés par des programmes de bénévolat et d’études en Israël quand il leur a dit : « Je suis heureux de voir tant d’Américains ici. J’espère que vous deviendrez Israéliens et ne retournerez pas en Amérique. »

Inutile de dire qu’ils ne se sont pas tous installés en Israël.

Cependant les Juifs français sont dans une situation très différente de celle des Juifs américains, car ils font face à la violence physique. Ajoutez-y les graves problèmes économiques de la France ; de nombreux Juifs français partagent un sombre pronostic pour leur communauté.

« Nous n’avons pas d’avenir ici », a dit au JTA Joyce Halimi, qui a participé samedi soir à une veillée pour les victimes de l’attaque supermarché HyperCacher. « Le gouvernement parle, mais ce ne sont que des mots. »

En 2014, près de 7 000 immigrants de France sont arrivés en Israël sur une population juive française de 500 000. C’est l’équivalent, proportionnellement, de 84 000 Juifs américains s’installant en Israël. Le nombre d’Américains qui ont immigré en Israël en 2014 était de 3 470.

En outre, la décision hautement symbolique des quatre familles des victimes de l’attaque de l’HyperCacher d’enterrer leurs proches en Israël renforce le message que les Juifs français ont une mauvaise intuition quant à leur avenir en France.

Bien sûr, tous ceux qui émigrent ne vont pas en Israël. Montréal, Miami, Londres et New York ont tous vu un nombre important de nouveaux arrivants Juifs français au cours de la dernière décennie.

La Synagogue St. John’s Wood Synagogue de Londres organise maintenant un office de shabbat francophone.

Selon une dépêche de JTA parue en novembre, les services sociaux juifs et de réinstallation de la principale organisation de Montréal, l’agence Ometz, ont enregistré une augmentation significative des nouveaux arrivants de France au cours de la dernière année.

En 2013, le quotidien italien La Stampa a écrit un article sur l’arrivée massive des Juifs de France à New York.

Mais il n’y a pas de données précises sur le nombre de Juifs français qui s’installent aux États-Unis, en Grande-Bretagne ou au Canada.

Ces migrations vers différents pays rappellent qu’Israël n’est pas la seule alternative pour les Juifs français qui cherchent à quitter le pays


18/01/2015
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LA PRESENCE DE NETHANYAOU A PARIS ENFLE EN ISRAËL

La double gifle de Netanyahou à la France et au sionisme

 

 

 

L’appel aux Juifs de France du Premier ministre Benyamin Netanyahou à faire leurs bagages et à venir toutes affaires cessantes joindre leurs frères d’Israël est embarrassant à plusieurs titres.

Sur le plan diplomatique, il fait fi de la simple décence de mise entre peuples et gouvernements amis. Il faut avoir un petit esprit pour ne pas voir que le moment était particulièrement mal choisi pour inciter une catégorie de citoyens français à tourner le dos à leur pays. La France vient de subir un assaut brutal contre deux des composantes essentielles de son être collectif, naturellement, logiquement liées dans l’esprit des tueurs : dans l’ordre de l’apparition sur la scène de l’horreur, un journal satirique, représentant volontaire et évident des libertés dont la République est garante ; et la communauté juive, symbole éminent entre tous de la diversité de ses citoyens unis autour de ses valeurs.

Ce n’est pas un hasard si le Premier ministre français Manuel Valls a déclaré, étonnantes paroles, que “La France sans les Juifs de France n'est plus la France”.

Sur le plan des simples faits, c’est encore pire. Il faut rappeler à M. Netanyahou et aux agités qui invitent Tsahal à préparer une nouvelle « opération Moïse » que la France n’est pas l’Ethiopie. C’est une démocratie ancienne et puissante, où vit la deuxième plus grande communauté juive de la Diaspora, et ce n’est certainement pas un accident de l’Histoire.

Que ce pays abrite aussi la plus grosse communauté musulmane d’Occident, dont une fraction n’a que faire des valeurs de la République et concentre sa détestation sur les Juifs, c’est un fait. Que ladite République n’ait pas encore trouvé le moyen d’apaiser les tensions communautaires qui la déchirent, c’est un autre fait. Mais la France n’est pas la seule dans ce cas, même si sa configuration démographique particulière, son engagement militaire sur des théâtres d’opérations lointains et un certain désenchantement que les Français nomment "déclinisme", la rendent plus sensibles que d’autres aux menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’Europe.

Aussi bien, l’appel du Premier ministre, à l’évidence plus intéressé par sa campagne électorale que par les réalités d’outre-mer – ah ! l’admirable jeu de coudes qui lui a permis de se propulser au premier rang de la manifestation du 11 janvier, aux côtés du président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta, et juste devant Mahmoud Abbas, moins habile que lui -, n’a pas manqué de susciter au sein de la communauté juive française et européenne un malaise que ses dirigeants ne se sont pas privés d’exprimer.

Enfin, l’appel paniquard du Premier ministre est une gifle infligée à l’idéologie nationale du peuple juif. Le sionisme a fait trois promesses : transformer un vieux peuple en une nation et créer pour cette nation un Etat souverain ; assurer un refuge aux Juifs persécutés de par le monde, sujets de gouvernements despotiques de pays antisémites ; et pour tous les autres, offrir, pour la première fois depuis la chute du Temple, le choix entre une existence nationale pleine et les "pots de viande de l’Exil". Ces trois promesses, il les a toutes tenues. L’Etat juif est là, et comment. Les judaïtés persécutées d’Union soviétique et d’ailleurs ont trouvé le chemin d’Israël. Il n’y a plus désormais de "Juifs du silence", seulement des communautés juives vivant dans des régimes démocratiques.

Et les Juifs de ces communautés font ce qu’ils veulent, et le plus souvent veulent rester là où ils sont. Sept mille Juifs français ont fait le choix de l’alyia en 2014, et c’est tant mieux ; mais cela ne fait jamais que 1% du judaïsme français. Un sioniste conséquent, qui pense que la place des Juifs du monde entier est en Israël, regrettera qu’ils ne soient pas plus nombreux.

Mais le même, s’il n’est pas aveuglé par les préjugés et ne méprise pas les faits, admettra que la "montée" en Israël doit être le choix de la conscience plutôt que celui de la panique. Celui-là se retrouvera dans les mots dignes et simples de Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France : "Je ne veux plus jamais entendre que les Juifs ont peur. Les Juifs doivent savoir qu'ils ont à choisir avec leur cœur. Ils aiment la France. S'ils choisissent Israël, il ne faut pas que ce soit par peur".

Au fait, le sionisme avait fait une quatrième promesse, qui lui reste à réaliser : normaliser la question juive une fois pour toutes, en assurant à l’Etat qu’il a porté sur les fonts baptismaux la paix avec ses voisins. Car après tout, le pays où les Juifs se trouvent le plus en danger de mort n’est pas la France, mais Israël.

Et si les princes qui nous gouvernent, au lieu d’agacer les goyim avec des déclarations inopportunes, s’inquiétaient aussi un tantinet de cette promesse-là? Qui sait, peut-être les communautés de la Diaspora, celle de la France incluse, en tireraient-elles quelque avantage?

Elie Barnavi est historien et essayiste, Professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Tel-Aviv, et ancien ambassadeur d'Israël en France.

 

 

Jacques CHERQUI


15/01/2015
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LA PRESENCE DE PREMIER MINISTRE ISRAELIEN A PARIS A LA MARCHE NATIONALE FORTEMENT CRITIQUE PAR LA PRESSE ISRAELIENNE

Source rfi.fr en ligne le lundi 12 janvier 2014

 

 

Les médias israéliens critiquent la venue de Netanyahu à Paris

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Une polémique est apparue après la manifestation historique dimanche à Paris, pour rendre hommage aux 17 victimes des attentats. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu n’était pas formellement invité en France selon la presse de son pays. Mais il quand même venu, en fait pour de simples raisons électoralistes.

 

Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon

« Bibi le mal élevé » : c’est ainsi qu’une partie de la presse israélienne décrit son Premier ministre. Benyamin Netanyahu se serait invité à la manifestation de dimanche à Paris en hommage aux victimes des attentats. Mais sa présence, comme celle du président palestinien Mahmoud Abbas, n’était apparemment pas souhaitée. François Hollande voulait éviter que le conflit israélo-palestinien ne vienne brouiller le message d’unité de la manifestation.

Netanyahu a décliné dans un premier temps, mais lorsqu’il a vu que deux de ses ministres venaient à Paris, il a décidé d’y aller aussi. Avigor Lieberman et Naftali Bennet sont en effet deux de ses adversaires aux prochaines législatives qui ont lieu dans deux mois en Israël.

Selon le journal de gauche Haaretz, le Premier ministre israélien s’est donc déplacé pour des raisons électoralistes. Et il n’a pas été discret. Haaretz le décrit jouant des coudes pour être au premier rang, au plus prêt de François Hollande. Il ne manquait plus que la pancarte : « Je suis Bibi ».


15/01/2015
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